Historique

Ainsi, notre histoire a commencé en

1992

Suite à la révolte de jeunes maghrébins dans les quartiers défavorisés de Bruxelles, pour la première fois, l’état octroie des subsides à l’asbl Culture & Santé, afin quelle mette en place un service d’interprétariat en milieu social. 7 interprètes seront engagés. Avant cela, il n’existait que des aides bénévoles.

1994-2000

Le service d’interprétariat de Culture & Santé s’autonomise et devient une asbl indépendante qui s’appellera, dans un premier temps, Interprétariat et Service de Médiation (ISM). Rapidement, l’appellation « service de médiation » prête à confusion et rend difficile le travail des interprètes sur le terrain. On attend d’eux plus que de l’interprétariat, ce pourquoi ils ne sont pas habilités. Face à ce problème, l’asbl décide de changer son nom en  Interprétariat Social et Médical (ISM).  A cette époque, l’association propose les services de 15 interprètes.

Avril 2000

ISM, en proie à des difficultés de gestion, est repris par le CIRÉ asbl (Coordination et Initiatives pour les Réfugiés et Etrangers) et devient le CIRÉ Interprétariat.

2001-2002

Le CIRÉ Interprétariat tente de trouver ses marques. Le coordinateur de l’époque décide d’augmenter le nombre d’interprètes en travaillant en grande majorité avec des bénévoles. Le service gère alors plus de 100 interprètes et couvre plus de 120 langues.  A terme, ce mode de fonctionnement ne s’avère pas concluant.

2003-2009

Une nouvelle direction arrive au CIRÉ et décide , entre autre,d’assainir les modes de collaboration avec les interprètes et de professionnaliser le service. Les collaborateurs seront dorénavant uniquement recrutés via des contrats  d’insertion socio-professionnelle (ACS, ACTIVA, ART.60, etc.). Un programme de formation de 10h par mois est également mis en place afin d’en faire des professionnels de l’interprétariat en milieu social.

Mars 2004

Parallèlement, et à l’initiative du CIRÉ, l’asbl fédérale COFETIS/FOSOVET est créée. Elle regroupe 20 organisations belges – flamandes, wallonnes et bruxelloises – dont la majorité est active dans le domaine de la traduction et de l’interprétariat en milieu social.
L’objectif principal de cette asbl est de garantir un travail de qualité et de confiance en matière de traduction et d’interprétariat en milieu social partout en Belgique, et ce, en harmonie avec les différents services d’interprétariat en milieu social et dans le respect de la spécificité de chacun.
Les objectifs poursuivis par COFETIS/FOSOVET sont :

  • l’analyse de l’offre existante.
  • la représentation du secteur auprès des autorités fédérales et la formulation de propositions politiques pour une optimalisation de l’offre existante.
  • la contribution à la professionnalisation de l’interprétariat en milieu social en étroite coopération avec les partenaires concernés.
  • la poursuite d’une harmonisation au niveau des :
  • formations
  • données d’enregistrement
  • tarifs de base
  • conventions
  • codes déontologiques
  • l’optimisation de la couverture géographique.
  • la reconnaissance du métier d’« interprète en milieu social » / de « traducteur en milieu social ».
  • l’obtention d’un accord de coopération entre plusieurs niveaux de pouvoir (fédéral, régional et communautaire) pour ancrer structurellement le secteur.
2009

L’asbl COFETIS/FOSOVET arrête ses activités. Leur travail, qui aura duré 6 ans, aura permis de faire aboutir de nombreux chantiers. La raison de cette dissolution vient du fait que les membres fondateurs sont mis devant une réalité : la reconnaissance du secteur de l’interprétariat en milieu social relève uniquement du niveau Régional.  Les partenaires décident donc de poursuivre les projets entamés, chacun dans leur région respective.

Janvier 2010

Le service d’interprétariat du CIRÉ s’autonomise et devient l’asbl SeTIS Bruxelles (Service de Traduction et d’Interprétariat en milieu social Bruxellois).

Pourquoi cette autonomisation ? Elle fait partie intégrante de la stratégie débutée en 2004 avec COFETIS/FOSOVET. En devenant une asbl à part entière, nous obtenons une plus grande visibilité qui, nous l’espérons, devrait nous conduire à la reconnaissance et à un meilleur financement du secteur de l’interprétariat par les pouvoirs subsidiants.

Dans cette même logique, la Wallonie a également créé le SeTIS Wallon. Bien entendu, nous collaborons étroitement avec nos collègues wallons tant au niveau de la couverture des besoins, qu’au niveau des démarches politiques.

La suite, pour l’instant, appartient à l’avenir …

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